samedi 27 avril 2019

Nénuphar



    Bonjour!

  Voici venir la raison d'être de ma Givre n°3 : la veste kimono Nénuphar de chez Deer & Doe. J'avoue, ce look est un total plagiat. 
  Si vous fréquentez régulièrement le site de la marque, vous aurez forcément remarqué le look de la version B de Nénuphar, porté par la jolie Elodie Blueberry, qui associe une Givre version B bleue et une Nénuphar version B rose pâle imprimée de fleurs oranges et bleues : je suis tombée amoureuse de ce look quand je l'ai vu.
  Le bleu n'étant pas ma couleur favorite, j'ai choisi des tons automnaux (oui, je sais, on est au printemps - m'en fiche, c'est mes sapes, je fais ce que je veux 😝), qui me ressemblent plus.

  Le tissu est un crêpe de viscose provenant de chez les Coupons de Saint-Pierre. Le montage est facile, les points techniques (les fronces et le col) sont loin d'être insurmontable. 

  La veste est un régal à porter, le tissu est très fluide et glisse agréablement sur la peau. Je l'ai cousue exprès pour aller avec la robe Givre, mais je la porte aussi sur un jeans et un débardeur. Et je la porte souvent ! 

  Voici quelques petites photos pour terminer.

    A bientôt !



Robe Givre version B, veste kimono Nénuphar version B,
collants Calzedonia, chaussures Adidas, lunettes Grand Optical










Givre #3


    Bonjour!


  Je vous présente aujourd'hui une troisième version de Givre de chez Deer and Doe. Je me suis mis en tête de copier un look vu sur leur site, et la première étape, c'est justement une robe Givre, version B c'est à dire sans manches et sans empiècement (c'est une robe débardeur, quoi...).

  Je suis définitivement addict à cette marque. Les patrons sont super bien pensé : je pense notamment, pour moi qui mesure 10cm de moins que la stature standard, aux lignes de modifications pour allonger et raccourcir qui sont présentes sur tous les modèles. Très utile donc, vu que je dois systématiquement raccourcir les robes et jupes de 10 cm... (Promis, je ne suis pas payée pour dire ça... mon blog est bien trop modeste pour intéresser les marques)

  Mais revenons à nos moutons. J'ai cousu ma nouvelle Givre dans un jersey interlock chocolat provenant de chez Rascol et retrouvé au fin fond de mon stock, à la surjeteuse, et j'ai cousu l'ourlet du bas à la machine. Aucune difficulté, le modèle est d'une simplicité enfantine.

  Voici les photos, et très vite je vous montre mon plagiat complet. A bientôt!
  


Robe Givre version B, collants Calzedonia,
chaussures Adidas, Lunettes Grand Optical








mardi 23 avril 2019

Givre #2




    Bonjour!

  Comme promis, voici ma deuxième version du patron Givre de chez Deer&Doe, la robe version A (avec manches et empiècement). J'ai cousu les manches d'un seule pièce (j'ai superposé les deux morceaux des manches sur 1,5 cm - la valeur de couture incluse - et je les ai scotchés ensemble), car je les voulais totalement noires, et j'ai prolongé les poignets pour avoir des manches longues.

Les deux jerseys interlocks viennent de chez Buttinette. J'ai flashé sur le jersey à motifs géométriques, au point que je n'ai même pas réfléchi quand je l'ai commandé. Lorsque je l'ai reçu, je me suis posé la question de savoir si j'oserai porter une robe moulante avec un motif aussi tranché.

La réponse est oui. Je me sens tellement bien dans cette robe que je ne cherche même pas à savoir si elle est trop voyante, trop courte ou trop moulante : je l'adore! C'est un vrai pyjama, super confortable.

Ce modèle va vite devenir un basique je pense. J'ai dans les tuyaux la version B (débardeur) dans un jersey plus fin.

Ces photos feraient verdir Cristina Cordula... Tant mieux, à bas les diktats! Une robe moulante à imprimé contrastant sur une "ronde", plus des collants chair. Et moi j'adore...

    Bonne journée!






Robe Givre version A (Deer and Doe), collants Well,
baskets Adidas, lunettes de soleil Grand Optical











jeudi 18 avril 2019

Rumana



     Bonjour!

  Non, ceci n'est pas un succès d'une célèbre chanteuse à voix, mais le nom d'un manteau.

  Le Rumana coat de la marque By Hand London est une merveille : découpes princesse, col tailleur, poches passepoilées, bref, plein de détails qui m'ont fait craquer. Je l'ai raccourci au dessus du genou (la version originale descend jusqu'aux chevilles, j'ai enlevé 32 cm : 10 au dessus de la fente et 22 en dessous).

  Côté fournitures, le caban bordeaux vient de chez les Coupons de Saint-Pierre, la doublure et les boutons en bois de chez Rascol. Je n'ai pas voulu tomber dans l'ultra classique manteau noir à boutons noirs, mais je voulais quelque chose de sobre.

  Côté difficulté, c'est une pièce technique qui demande un peu d'expérience et les explications sont en anglais. Par contre le sewalong disponible sur le site de la marque est très bien détaillé et la traduction de Google, bien que parfois originale, est tout à fait compréhensible. La méthode d'assemblage de la doublure sur le manteau peut surprendre, mais si on la suit à la lettre, le moment où on retourne le manteau et où on le fait sortir (délicatement, sinon on fait craquer les coutures...) par l'ouverture prévue est spectaculaire, car on passe en quelques secondes d'un truc qui ne ressemble à rien à un manteau quasi terminé.

  A refaire, je couperais une taille en dessous. Même en suivant le tableau des tailles (mes mesures correspondaient exactement à la taille 20UK, soit le 48), il est trop grand. Porté ouvert ça passe mais fermé j'ai l'air cubique... en dehors de ça, la bête est superbe et fait son petit effet.

  Je vous quitte sur ces quelques photos...





Manteau Rumana Coat (By Hand London), t-shirt Plantain (Deer and Doe)
Jeans et écharpe Armand Thierry, Baskets Adidas













lundi 15 avril 2019

Givre



    Bonjour!


  Me revoici avec une cousette qui date... Un truc rapide, réalisé en 2h coupe comprise et en prenant mon temps : le t-shirt Givre de chez Deer&Doe. Oui, je sais, je fais une fixation sur cette marque. En même temps, leurs patrons sont tellement bien faits... Promis, je ne suis pas payée pour leur faire de la pub!

  Il s'agit de la version A, avec manches 3/4. J'ai coupé un 48, comme d'habitude, et j'ai cousu mon t-shirt dans deux jerseys interlocks. Le noir provient de chez Buttinette, le rouge de chez Rascol. Le montage se fait en un rien de temps à la surjeteuse. Une erreur que j'ai faite : j'ai voulu faire un ourlet invisible à la surjeteuse. Mais le tissu est trop épais et contrairement à un jersey classique, on voit les points sur l'endroit... Pour la deuxième version (ben oui, vous ne croyez quand même pas que je me suis arrêtée là?), la robe à manches, j'ai fait un ourlet au point élastique avec la MàC. Mais je vous montrerai ça plus tard.

  J'ai laissé les bords de manches bruts, je trouvais ça sympa.
  Le but ici était de tester la taille du patron en vue de réaliser la version robe. Pour la robe, qui est prévue pour être moulante, c'est parfaite. Pour le t-shirt, ça me convient moins, vu que c'est moulant, ça marque les bourrelets du jeans et c'est pour ça que je le porte peu. 

Je reviens bientôt, j'ai plusieurs autres réalisations à vous montrer!


    Bonne journée!

PS : c'est Gremlin numéro 1 qui a pris les photos. Elle est assez grande pour se servir de l'appareil photo, mais l'angle de vue n'est pas vraiment flatteur. La prochaine fois, je la mettrai sur un perchoir. Mais au moins, le double-menton est raccord avec les bourrelets 😁



T-shirt Givre version A de Deer & Doe, jeans Kiabi, lunettes de soleil Grand Optical
- désolée pour la grimace... -




vendredi 5 avril 2019

Pourquoi j'ai commencé à coudre...




    Bonsoir!

  J'aime lire sur les autres blogs ces articles futiles (ou pas...) ou l'auteur délaisse un peu les patrons et coupons pour expliquer les raisons qui l'ont poussé à se mettre à la couture. On a certainement tous un peu les mêmes, mais tant pis, aujourd'hui j'ai envie de parler de ça (et ça tombe bien, je suis chez moi, j'écris ce que je veux, na! 😋).

  La première raison est toute simple : je baigne dans les travaux manuels depuis toute petite. Ma maman dessine, coud, brode, peint, etc, etc... Mon papa bricole aussi beaucoup, même si c'est souvent plus de l'utile, mais tout de même!

  La deuxième raison, c'est que j'aime les choses personnalisées. J'ai d'ailleurs commencé à coudre en faisant des sacs, parce que je ne trouvais rien qui me plaisait dans le commerce en terme de couleurs et de matières.

  Enfin, j'ai du mal (encore que, c'est de moins en moins vrai, merci les mentalités qui évoluent) à trouver des vêtements qui me vont et me plaisent dans les magasins. Je suis petite et ronde, donc soit je marche sur les vêtements (moyenne de longueur d'ourlet sur un jeans du commerce : 10 cm), soit je ne rentre pas dedans parce que c'est bien connu (mesdames et messieurs les fabricants, prenez note) : une femme qui fait une taille 46 n'a PAS la même poitrine qu'une femme qui fait un 38 - d'ailleurs une femme qui fait un 38 n'a généralement pas la même poitrine qu'une autre femme qui fait un 38, mais passons. Donc, j'ai le choix entre des coupes inadaptées et des toiles de tentes, parce que (ça aussi, c'est bien connu) quand on est grosse, on ne voit pas l'intérêt de trouver des vêtements seyants. Mention spéciale pour les robes d'été longues, qui cumulent la longueur (hey, les gens, on mesure pas toutes 1,70m) et le décolleté qui déborde dès qu'on dépasse le 90B.

  Le pompon, c'est ce reportage vu je ne sais plus où, dans lequel un gérant de boutique (huppée, la boutique) déclare au journaliste sans se démonter que les femmes minces ne veulent pas voir les vêtements qu'elles portent sur des femmes rondes, ce serait la honte, hein, donc non, on ne va pas au delà du 42 et tant pis pour les grosses, elles n'ont qu'à s'affamer pour rentrer dans nos fringues.
  
  Bref, plutôt que de donner mon pognon à des gens dont je ne vois pas ce que la taille de mon postérieur peut bien leur faire, ça ne regarde que moi, n'est-ce pas, je préfère me faire mes habits, raccourcis là ou il y en a besoin, moulants (ou pas...) comme ça me chante et surtout, uniques. J'ai tellement kiffé le jour où je me suis pointée avec ma robe à bretelles Burda Plus (ici, si vous ne l'avez pas vue) et où ma pote taille 38 m'a dit "elle est trop belle, tu me ferais la même?" . Ben non, c'est un modèle grande taille, il commence au 44... Pour une fois que ça marche dans ce sens et pas dans l'autre! Bon ok, ça a duré 3 secondes, après j'avais les b****s, j'aurais bien voulu lui faire plaisir, à ma pote taille 38. 

  Mine de rien, les créateurs de patrons se creusent plus la soupière que ceux de prêt-à-porter. Eux se donnent la peine de se fouler sur les morphologies, les tailles disponibles (merci les marques qui vont du 36 au 52) et notamment certaines marques indépendantes qui prennent en plus le temps de publier sur leur site les tutos pour adapter les patrons (dos large, poitrine forte ou menue, dos cambré ou fesses plates). 

  De plus, le choix de matières, couleurs, imprimés, est tellement plus grand dans un magasin de tissus. Et souvent, quand on rentre dans les matières un peu nobles telles que la soie, les lainages, etc... on s'y retrouve financièrement. Le tissu est cher, mais le coût de la main d'oeuvre et la marge du vendeur sont inexistants.

  Enfin, juste le plaisir de m'entendre dire que ce que je porte est chouette et où est-ce que je l'ai trouvé,  répondre que c'est moi qui l'ai fait et voir l'air ébahi du quidam... Attention au deuxième effet KissKool, par contre, il se pourrait que ledit quidam saute sur l'occasion pour passer commande.

  Je m'arrêterai ici, j'ai vidé mon sac pour aujourd'hui, je vais donc retourner à mes révisions (le concours approche, si tout va bien, l'année prochaine un classe de CM2 aura une instit plus petite que la moitié des élèves de ladite classe 😁).


    Bonne soirée!









mercredi 3 avril 2019

Musette



    Bonjour!

  Je fais un petit tour sur mon blog abandonné pour vous montrer mon nouveau sac. Mon Java m'a laissé tomber, mais comme je me suis trouvée très satisfaite de ce patron Sacôtin, je suis retourner fouiner sur le site pour trouver son successeur.

  J'ai craqué pour le sac Musette. Il s'agit d'une besace à double rabat avec plein de poches, zippées ou pas, ce qui la rend très pratique.

  Comme je croule sous les tissus inutilisés, je n'ai rien acheté pour faire ce sac. Le tissu noir est l'éternelle gabardine de coton de chez Mondial Tissus que j'utilise bien trop souvent pour mes sacs, le tissu beige est une cotonnade rapportée de Chine par Belle-Maman et la triplure en polaire (je n'avais pas de molleton thermocollant) est une chute d'un plaid réalisé pour ma Maman il y a une éternité. Côté mercerie, j'avais tout en stock aussi : les fermetures éclair sont de provenance inconnue, mais vu l'aspect de leurs étiquettes, elles n'étaient pas de toute première jeunesse, la boucle de coulisse et l'anneau carré viennent de chez Rascol ainsi que la sangle polyester (dont j'avais commandé un rouleau de 25m à l'époque où je ne cousais que des sacs) et le fermoir magnétique, les oeillets étaient livrés avec ma pince Vario et le passepoil vient de Chine (ma chère Belle-Maman devait avoir une valise rien que pour moi la fois ou elle m'a rapporté tout ça...).

  Rien à dire sur le patron, il est bien pensé, les explications sont limpides et même s'il présente quelques étapes un poil techniques, c'est passé comme une lettre à la poste.

 Je terminerai en vous conseillant (si ce que je couds vous intéresse), de vous abonner à mon fil Instagram (laissez moi un petit mp, je filtre les abonnements, j'ai eu pas mal d'indésirables dernièrement), car j'y publie plus régulièrement que sur mon blog. Je pense quand même revenir par ici très bientôt, j'ai plein de choses que je ne vous ai pas montré, dont certaines commencent à dater sérieusement mais que je porte régulièrement. 

     Sur ce, je vous laisse avec les photos...






Je sais, on dirait que le rabat du dessus n'est pas droit...
en fait, c'est juste parce que le sac est plein.